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Après les différentes attaques et l’augmentation du nombre d’usurpations d’identité, on est plus enclins à mieux se protéger lors de l’utilisation du Web de nos jours. Et d’ailleurs, les autorités en place aident les internautes en ce sens. En 2016 notamment, la commission européenne a voté la mise en place du GDPR ou d’une loi sur la protection des données virtuelles et personnelles. Voici quelques droits qui sont relatés dans ce texte.

Le droit à la transparence

Les entreprises et les plateformes virtuelles n’ont plus le droit désormais de vous collecter vos données sans votre consentement explicite, selon l’art 7 de la loi. Généralement, elle demande ce consentement en vous présentant une longue liste d’article sur les conditions d’utilisation du site. À la fin de quoi vous devriez cocher une case « j’accepte toutes les conditions ». D’où l’importance de vérifier le contenu de ce genre de chose avant de cocher et d’accepter quoi que ce soit.
Mais la transparence ne s’arrête pas là. Selon les articles 13 et 14 du GDPR, les internautes ont également le droit de connaitre le but final de la collecte.
Par ailleurs, selon l’article 20, vous pouvez aussi prendre vos données personnelles et les transférer sur un autre site si l’envie vous en prend, et ce, sans que les prestataires n’aient quelque chose à redire.

Le droit d’accès à ses données personnelles

Cela peut sonner comme une évidence, et pourtant, ça ne l’est pas toujours. Dans tous les cas, la loi interdit désormais de garder les données personnelles de ses clients pour son usage uniquement. Les propriétaires de ces derniers doivent avoir le choix de les modifier ou même de les supprimer conformément aux articles 15 et 16 sur le droit à la rectification et 17 sur le droit à l’oubli.
Malgré tout, il sera du ressort de l’entreprise en question de garantir l’inviolabilité de ces informations. En cas de fuite, elle s’expose à une plainte et au versement de dommages et intérêts dans la mesure où la loi vous autorise également à porter l’affaire devant les tribunaux désormais.

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